Mes missions chez Michelin
Un mois s’est écoulé depuis mon arrivé aux Carmes. Bilan sur ce premier mois riche en belles rencontres et en découvertes :
Au moment ou j’écris ces lignes, un mois s’est écoulé depuis mon arrivée chez Michelin au sein de la ligne business Transport Longue distance. J’ai déjà la sensation de faire partie intégrante de l’équipe et d’avoir pris mes marques pour poursuivre ma mission de chef de projet avec sérénité. Malgré le contexte sanitaire qui limite mes journées en présenciel au bureau, ces premières semaines ont été riches en enseignement et remplies de belles rencontres ! La suite de ce stage s’annonce passionnante et chaque journée passe à une vitesse folle.
Premières impressions
L’accueil qui m’a été réservé au sein du département Transport Longue distance a été à la hauteur de ce que j’attendais. Notre l’équipe CEM (customer experience management) dont je fais partie est composée de Stéphane, mon tuteur, ainsi que de Damien et de Noémie, tout deux alternants depuis novembre dernier. Tous m’ont très bien accueilli et permis de m’intégrer très rapidement. La première tâche a été de m’approprier les bons réflexes, à commencer par la maîtrise (au moins partielle) de l’ardu lexique d’acronymes maison utilisé régulièrement dans les échanges par mail ou les conversations en message privé. Me repérer dans les locaux labyrinthiques du siège des Carmes se serait révélé également compliqué sans l’aide de mes collègues ! L’ambiance de travail est très agréable et j’ai la sensation d’être un membre de l’équipe a part entière.
Les enjeux derrière mes missions
Au sein de TLD, mon équipe CEM a pour vocation de d’initier à l’échelle Européenne des initiatives de création de supports de communication destinés aux flottes de transport, revendeurs et autres professionnels du secteur. Pour 2021, notre équipe mène trois grands projets de front. Le premier est le déploiement des sites européens B2B (pro.michelin) à travers l’Europe puis dans d’autres pays du monde. Le second est la création d’une application destinée aux revendeurs de pneus poids lourds qui servira de support technique de référence pour ces derniers. Le troisième, dont je suis le chef de projet, constitue en la création et au déploiement à travers l’Europe d’un écosystème média destiné spécifiquement aux petites flottes de poids lourds. Les enjeux business derrière ce plan de création de contenus sont conséquents : les petites flottes de poids lourds représentent grossièrement 60 % du marché européen des pneus de transport. La part de marché des pneus Michelin y diminue chaque année, sous la concurrence de pneus plus compétitifs. En Language marketing, les pneus Michelin sont désigné en tant que tiers 1 (le positionnement le plus premium). Les pneus tiers 2 & 3 ont la faveur des petites flottes de transport qui cherchent ainsi à diminuer leurs coûts. Le défi à long terme est donc de gagner des parts de marché sur ce segment. Les moyens mis en oeuvre sont considérables (j’éviterais ici volontairement d’entrer dans les détails pour des raisons de confidentialité).
Mon arrivé début janvier coïncidait aux derniers ajustements avant le lancement de la production des contenus avec l’agence Insign. Le pilier de notre plan de communication pour renouer le contact avec les petites flottes de poids lourds est un magasine digital trimestriel composé de cinq articles écrits et trois sujets de podcast, qui seront mis en ligne sur les sites B2B Michelin à travers l’Europe. Autour du magasine, nous comptons également déployer une série de posts associés sur les réseaux sociaux et une campagne de lancement. J’ai eu de temps pour rentrer dans le bain et commencer en douceur, dès la deuxième semaine, mon agenda était déjà bien rempli et les tâches à effectuer de mon côté nombreuses.
Mon quotidien à TLD
Lors du mois de janvier, l’avancement de la production des contenus en collaboration avec l’agence Insign a nécessité la collecte de documents internes, la mise en relation de l’agence avec des experts internes et externes à Michelin lors d’interviews qui aident à acquérir les connaissances nécéssaires pour rédiger les contenus. Des meetings réguliers sont organisés en visio pour faire le point sur les différentes deadlines, résoudre les différents éléments de blocages et faciliter l’immersion de l’agence dans l’univers de la marque.
En parallèle du suivi de l’agence Insign, j’ai eu l’occasion de réaliser différentes missions de copywriting, à commencer par le wording d’une nouvelle page web pour communiquer sur le nouveau système d’étiquetage des pneus (notation européenne), page qui sera ensuite traduite, puis déployée sur nos sites B2B en Europe. La nouveauté pour moi est de me retrouver à nouveau dans cette position de coordinateur et de chef de projet, absente de mes dernières expériences. J’ai eu l’occasion de briefer une autre agence pour la création des visuel et la personne chargée d’intégrer la page sur les sites Michelin.
Les contenus du premier magasine digital, qui devrait voir le jour d’ici au début du mois d’avril sont déjà en cours de production, mais le projet n’est pas une initiative ponctuelle : un magasine sortira chaque trimestre. Il faut donc décider des sujets éditoriaux qui seront à l’honneur dans les magasines suivants. Un comité éditorial avec les responsables marketing des différentes régions d’Europe ainsi que plusieurs autres participants a déjà été planifié. En parallèle, une étude utilisateur a été menée sur un panel européen de propriétaires de petites entreprises de transport. Jusqu’au 5 février, des interviews qualitatives et quantitatives ont été menées pour découvrir les principales préoccupations et habitude média de cette communauté. En plus d’avoir participé à la rédaction du brief de questions, pendant le sondage, j’ai été amené à interagir avec les modérateurs de la plateforme en ligne pour qu’ils posent les questions qui nous intéressaient le plus. Nous espérons ainsi recueillir de précieux insights de transporteurs pour faire des choix de sujets éditoriaux encore plus pertinent d’ici au lancement du second magasine digital.
Difficultés
Je m’y attendais un peu en intégrant un grand groupe tel que Michelin : la multiplication des processus de validation, le grand nombre d’interlocuteurs et de supérieurs hiérarchiques font que l’agilité n’est pas vraiment un point fort. Je me suis souvent heurté à des processus de validation beaucoup trop complexes qui ralentissent les initiatives et parfois même les découragent. Ceci combiné à un manque de disponibilité des interlocuteurs et une propension aux réunions un peu trop forte à mon goût et on obtient un environnement très stimulant mais ou le temps est compté. Il est très facile de dépasser les deadlines initiales prévue pour une tâche. On est vite débordé, car le temps libre pour avancer sur ses projets vient souvent à manquer !
Lourdeurs et bonheurs d’un gros groupe. Tu vas mûrir bcp grâce à ce stage, sans aucun doute Ces grandes marques sont tellement formatrices, et demandent une très forte capacité d’adaptation. Ton blog est riche d’informations, attention à rythmer un peu plus tes paragraphes (plus courts) avec des passages mis en exergue. Et petite faute récurrente à corriger : magazine > avec un Z comme…