Entre charge de travail et charge mentale
Aujourd’hui j’ai choisi de vous parler de charge de travail mais aussi de charge mentale car on peut parfois avoir tendance à mettre cela de côté.
De plus, je pense que c’est un sujet qui pourra parler à bon nombre d’entre nous.
Comment cette idée a émergé ?
Tout simplement suite à plusieurs échanges avec mes collègues de travail. Très peu se rendaient finalement compte de la charge de travail que j’avais en cumulant le stage et rendu pour les cours. Beaucoup ont été très surpris par la quantité de travail que j’avais, ne comprenant pas si j’étais en alternance ou en stage. En effet, si nous prenons un peu de recul sur notre rythme nous sommes presque en alternance, mais le travail pour les cours doit se faire sur notre temps personnel et non sur des journées dédiées au cours de la semaine.
Revenons sur mon rythme de travail
Comme j’ai pu l’exprimer à plusieurs reprises, je ne suis plus considérée comme une stagiaire depuis longtemps au sein de l’agence. Je manage donc les membres de l’équipe créative, mais aussi les stagiaires fraîchement arrivés. À cela s’ajoute les projets que je co-pilote avec Marion. Ce rythme me convenait parfaitement l’été dernier, car je pouvais me dédier pleinement à mon travail tout en profitant de mon temps personnel. Aujourd’hui, je perçois les limites de ce rythme. De plus, j’ai, ces derniers mois, cumulés les déplacements en France (je reviendrais sur ce point dans un prochain article), j’ai donc passé énormément de temps dans le train. Vous me direz qu’il s’agit d’un moment idéal pour travailler les sujets externes à Superpitch, je l’ai pensé aussi au début. En réalité nous utilisions ce temps pour rattraper le retard que nous faisait prendre les déplacements. Au-delà de la charge de travail conséquente, la charge mentale peut parfois devenir véritablement handicapante, si elle n’est pas bien gérée.
Lorsque je parle de charge mentale, je fais ici référence à tous les éléments annexes au stage auxquels nous devons penser cela passe des courses à faire aux rendus à effectuer.
De plus, pour être tout à fait honnête, comme beaucoup d’entre vous je pense, ce second stage est très important pour moi et comporte de nombreux enjeux. Ainsi, j’ai véritablement la volonté de m’y dédier à 100 %.
Pour organiser mon temps au mieux, j’ai donc fait le choix de tout indiquer sur mon Google Calendar y compris le temps que je passe dans le train. Ainsi, j’ai une meilleure visibilité sur la répartition de mon temps. Un élément véritablement essentiel pour ne pas se faire submerger par le travail et la pression. Cet emploi du temps s’accompagne également d’une to do list détaillée par jour. Cette organisation milimétrée me permet d’assurer mes engagements. Et vous quels sont les outils que vous avez mis en place pour ce stage de M2 ?
L’importance de son entourage
Une organisation précise est importante mais l’entourage est essentiel. Aujourd’hui, je sais que j’ai réussi à tenir ce rythme et que je peux continuer à le tenir aussi en grande partie grâce à mon entourage que ce soit personnel ou professionnel.
Il est essentiel de s’accorder des moments de pause, que ce soit un footing au parc ou simplement un apéro avec des amis. Ne culpabilisez pas de vous accorder ce temps. Je ne suis pas forcément la mieux placer pour vous donner ce conseil, mais justement parce que mon entourage m’a obligé à prendre ce temps je peux dire aujourd’hui que je ne subis pas les événements.
Pour conclure, faire du bon travail est important mais prendre soin de soi l’est aussi. Avec ce contexte, nous nous mettons tous plus ou moins une certaine pression. Certaines entreprises nous ont déjà annoncé la volonté et la possibilité de nous garder ou non, ce qui nous pousse à nous dépasser encore plus.
N’oubliez pas que le contexte peut changer très vite et bien que les budgets communication sont les premiers à être réduits, si nous ne lâchons rien nous trouverons tous l’emploi qui nous correspond au bout du chemin.
PS : L’abus d’alcool est dangeureux pour la santé, consommez avec modération 😉
Bel effort de distanciation et d’auto-analyse, sûrement utile pour tous tes camarades. Conserve bien cette capacité à réfléchir à ce que tu vis pour ne pas te laisser complètement happer par le travail, ce qui est notre problématique dans les métiers de la communication.