Le défi BNP
Lors de mon retour à l’agence en janvier, une remise à niveau a été de rigueur. En effet, même si je continuais à échanger de manière régulière avec mes collègues, il était impossible pour moi d’être au courant de tout. Je n’aurai pas imaginé, mais en l’espace de 4 mois, énormément de choses s’étaient passées ! Notamment la signature d’un contrat aux côtés de BNP Paribas dans le cadre de leur événement annuel, exceptionnellement, digitalisé.
Mon rôle
Comme vous devez vous en douter mon retour à l’agence a été un peu particulier. Marion, ma tutrice et collègue, a pour habitude de m’appeler la “fausse stagiaire”. En effet, je n’étais d’ores et déjà plus considérée comme une stagiaire à mon départ. Dans ce cadre, j’ai tout de suite été plongée dans le bain.
En quoi consiste le projet BNP ?
Il s’agit de produire en l’espace d’1 semaine, 45 vidéos. Impossible ? Bien sûr que non, accompagnées d’une équipe de freelances fiables et motivés nous nous sommes attelées à la production des vidéos. Nous avons alors débuté les briefs et organisé la répartition des vidéos. Jusque-là tout peut vous sembler “simple”, il n’en est rien. N’étant pas en charge de la captation des vidéos, nous étions en attente de chaque rush. Sans surprise dans ce type de groupe la communication n’est pas toujours vraiment prise au sérieux (“une vidéo ça n’est pas si compliqué que ça”) ce qui a engendré quelques déconvenues, comme des consignes non respectées, des videos filmées au format portrait ou encore des délais de livraison des rushs allongés. Pour certaines vidéos, nous avons même pris plusieurs jours de retard.
Nous devions alors faire comprendre à nos clients qu’un retard de leur côté entrainerait inévitablement un retard de notre côté, mais nous devions également faire comprendre à nos freelances que n’ayant pas la main sur le tournage nous n’étions pas toujours en mesure de leur fournir les éléments. Heureusement nous étions entourées de personnes très professionnelles et compréhensives. J’ai passé plusieurs heures au téléphone avec certains d’entres-eux alors même qu’il était 22h. Si je me permettais d’appeler nos frees aussi tard, c’est parce qu’à 23h je recevais encore des appels de nos clients (plus ou moins aimables). À ce moment, nous pensions qu’il s’agirait de notre plus important défi au cours des prochains mois (spoiler : ça n’est pas du tout le cas). Voici un petit aperçu de notre emploi du temps (et oui les réunions le samedi ça existe).
Petite anecdote : Nous étions obligées d’indiquer dans notre emploi du temps des réunions comme Ubereats pour ne pas oublier de manger. Je n’ai jamais autant commandé à manger que cette semaine-ci.
Promis la prochaine fois mon emploi du temps fera moins peur 😉
En guise de récompense suite à une semaine aussi éprouvante, nous avons décidé de nous accorder un après-midi au spa persuadées que le plus dur était derrière nous. Aujourd’hui, une semaine telle que celle effectuée aux côtés de BNP ne me semble plus si terrible.
Vous vous direz surement que j’ai tort d’en faire autant, mais je sais que ce dévouement sera reconnu en tant voulu. De plus, j’ai surtout la chance de travailler aux côtés de Marion, sans cette relation, je n’aborderai très certainement pas les choses de la même façon. On oublie souvent trop vite que l’état d’esprit des personnes avec lesquelles nous travaillons peut tout changer (c’est d’ailleurs une conversation que nous avons eu avec l’une de nos clientes il y a peu de temps).
Article un peu plus faible dans sa mise en scène et son enrichissement. Te l’alerte à nouveau, je ne vois pas les autres articles dont je vois les visuels d’appel ci-dessus. N’as tu rien posté en mars ?