En arrivant au CIVL, j’ai l’occasion de découvrir davantage un monde pour lequel je me passionne depuis quelques temps déjà : le vin. Le monde du vin est vaste et aussi intéressant que passionnant. Et j’ai la chance d’être immergé dans ce monde au quotidien.
Grâce à cette immersion, j’en apprends davantage sur le vin, son histoire, son rapport avec la cuisine, mais aussi les différents cépages qui peuvent le composer, comment garder un vin, comment le déguster, etc. Aujourd’hui, je partage avec vous tout cela pour vous permettre d’y voir un peu plus clair dans son monde qui peut parfois sembler obscur et réservé à certaines personnes.
1/ Quelle différence entre le vin rouge, le vin rosé et le vin blanc ?
Le vin est une boisson presque aussi vieille que l’humanité. Selon les historiens, la viticulture existe depuis plus de 7 000 ans, et la vinification (fait de transformer le raisin en vin) depuis encore quelques millénaires en arrière.
D’abord rouge, il s’est décliné au fil du temps pour donner naissance à diverses nuances. Aujourd’hui on retrouve le vin rouge, le vin rosé, le vin blanc et le vin pétillant. Le point commun entre tous ces vins, c’est bien entendu le raisin. Mais chaque vin utilise le raisin à son avantage pour lui donner la couleur qu’il veut. Il faut savoir que quelque soit le raisin utilisé, le jus est… blanc ! La différence de coloration s’explique par la macération de la peau du raisin dans le jus. Je vous passe les détails chimiques et autres termes techniques, mais ce qu’il faut retenir, c’est que le vin rouge est produit en faisant macérer le jus avec les peaux de raisin. Le vin rosé est produit sur le même principe, mais c’est le temps de macération qui est plus court qui lui laisse une tinte rosée et non rouge. Pour ce qui est du vin blanc, on peut utiliser des raisins blancs ou bien des raisins rouges. La subtilité repose sur le fait que le jus macère seul, sans les peaux de raisin.
2/ Comment déguster un vin pour mieux l’apprécier ?
Pour le côté dégustation, pas besoin d’utiliser un jargon précis et compréhensible seulement par une poignée d’experts. Il faut tout d’abord jouer sur des éléments simples mais qui permettront de mettre en valeur le vin.
D’abord, il faut regarder le vin, c’est-à-dire analyser la couleur, la substance, l’épaisseur, la fluidité. Cela permet de savoir si le vin est liquoreux ou non.
Ensuite, sentir le vin. L’objectif est d’identifier les arômes principaux qui se dégagent, et ainsi de mieux appréhender sa dégustation.
Enfin, on goute le vin. C’est la conclusion des étapes précédentes qui permet de déterminer avec plus de précision les arômes du vin, sa puissance, son caractère, etc.
3/ C’est quoi un « cépage » ?
Un cépage est une variété de vigne. Les cépages diffèrent selon plusieurs caractéristiques, notamment par des particularités physiques et gustatives. La couleur, la taille des raisins et la forme des feuilles diffèrent également d’un cépage à l’autre. Parmi les différents cépages on distingue les cépages de cuve, destinés à la production de vin mais aussi les cépages de table, qui sont destinés à être manger comme simples fruits.
Il existe plus de 6000 cépages à travers le monde, dont les raisins diffèrent par leur goût bien sûr, mais aussi leur couleur et leur grosseur. Un vin peut être constitué d’un seul ou plusieurs cépages assemblés. Voici quelques exemples de nom de cépages bien connus : cabernet sauvignon, chardonnay, grenache noir / blanc / gris, syrah…
4/ Comment choisir un vin : commencer par lire l’étiquette
Lorsque l’on cherche un vin, il peut paraitre compliqué de s’y retrouver devant des dizaines de bouteilles différentes et pourtant qui se ressembles beaucoup. Pour bien choisir un vin qui vous correspond, il faut d’abord bien lire l’étiquette présente sur la bouteille choisie. L’étiquette permet d’obtenir un grand nombre d’informations très utiles :
- La provenance
- L’année de production
- La vinification
- Le ou les cépages qui constituent le vin
Ces différents éléments doivent vous permettre de pouvoir évaluer la qualité et la valeur d’une bouteille. En plus de ces informations, il faut savoir qu’une étiquette est soumise à certaines normes afin d’assurer un contrôle de qualité. Dans le cas d’un vin AOC, les mentions suivantes sont obligatoires :
- Nom de l’AOC + « Appellation d’Origine Contrôlée »
- Indication de la teneur en alcool
- Nom ou raison sociale et adresse de l’embouteilleur
- Pays d’origine pour l’exportation
- Numéro d’identification du lot (qui peut être apposé ailleurs sur le récipient
- Volume du vin contenu dans la bouteille.
- « Contient des sulfites »
5/ AOC, AOP, IGP : quelles différences ?
Le sigle AOC (pour Appellation d’Origine Contrôlée) est un label français qui permet au consommateur de pouvoir identifier un vin élaboré à partir d’un cahier des charges bien précis. Il s’agit du label garantissant le plus la qualité du vin produit.
Le sigle AOP (pour Appellation d’Origine Protégée) est un label européen qui comme le label AOC permet au consommateur d’identifier un vin de qualité soumis à un certain cahier des charges. Les zones géographiques délimitées par les AOC et les AOP sont les mêmes. La différence entre ces deux labels, c’est la précision et la rigueur des cahiers des charges : les vins AOC sont soumis à un cahier des charges plus précis et rigoureux que les vins AOP.
Le sigle IGP (pour Indication d’Origine Protégée) est un label européen. Contrairement aux AOP et AOC, les IGP sont seulement limités par des zones géographiques de production du raisin. Cependant, toutes les phases d’élaboration du vin ne sont pas obligatoirement tenues de se dérouler sur la même zone géographique, contrairement aux AOP / AOC.
Instructif….