Pour ce nouvel article, j’ai décidé de me concentrer sur les missions et surtout le surplus de missions.
Trouver le bon rythme
Aujourd’hui, j’ai décidé d’aborder une thématique à laquelle nous serons toutes et tous confronté.e.s un jour : le surplus de missions et l’impression d’être sous l’eau.
Il est vrai que le télétravail ne favorise pas nos stages. À distance, il est beaucoup plus difficile d’interagir avec son ou sa tutrice.
La prise de poste est beaucoup plus longue et le temps nécessaire pour apprendre à connaître son ou sa tutrice est infiniment rallongé.
Pour ce nouvel article, j’ai donc décidé de revenir sur mon expérience des dernières semaines. Télétravail, distance, surcharge de travail… En somme le Covid rend tout plus difficile. Avec Lauranne, ma tutrice nous essayons diverses méthodes pour trouver le rythme qui nous conviendra au mieux à toutes les deux. Chez Valrhona, à l’inverse de chez Norohy, chaque décision nécessite l’avis ou l’accord de tout un tas de personnes. Ainsi, pour valider un post pour les réseaux sociaux, il faut par exemple l’intervention de trois voir 4 personnes si ce n’est plus…
Cette chaîne d’interactions implique une organisation et surtout une incroyable “perte de temps”…
Savoir dire quand on est sous l’eau
Ces dernières semaines ont été assez difficiles… Les missions s’ajoutent et se rajoutent et arrivent le moment ou trop, c’est trop et pourtant, on ne sait pas comment s’en sortir… Je voulais faire tout ce que ma tutrice me demandait, car j’avais l’impression que si elle me le demandait, c’est que je devais pouvoir en faire plus…
Malheureusement, il arrive un moment où ce n’est plus possible. Je pense que ce sentiment est d’autant plus prégnant au regard de la situation. Dans un bureau, en travaillant quotidiennement ensemble, on se rend compte de ce type de situations, mais à distance, quand est-il ? Quand on ne voit pas les personnes, que nos échanges se tiennent pour la majeure partie du temps par messages ou par mails peut-on vraiment quantifier la charge de travail de ses collaborateurs ?
De mon côté comme du côté de ma tutrice, nous avons réussi à discuter de la situation et tâchons jour après jour de nous appréhender pour parvenir à travailler ensemble en apprenant à nous connaître.
Essayer plusieurs méthodes
Conscientes de nos difficultés respectives avec Lauranne nous avons essayé plusieurs méthodes de management. Par exemple, s’appeler quotidiennement à heure fixe pour faire le point d’avancement des projets. Cette méthode ne s’est pas avérée concluante. 11H30 ce n’était pas le moment et cela coupé la matinée… De plus, ma tutrice, étant constamment en réunion le créneau, n’était pas idéal.
Nous tentons dorénavant une nouvelle méthode, chaque jour Lauranne m’envoie le récapitulatif des missions en cours. Cela nous permet d’évaluer ce que je parviens ou non à faire dans une même journée. Il faut dire que nous ne nous voyons que les mardis en “vrai” et cela ne rend pas la situation des plus aisée.
D’autre part, je travaille avec Lauranne certes, mais également avec Alexandra sa responsable sur d’autres missions. Il faut donc réussir à faire la médiation entre leurs deux personnalités et leurs façons de voir les choses.
Une leçon de management
De cette expérience, j’en retire des apprentissages. Malgré la distance et AVEC la distance il est nécessaire d’être d’autant plus attentif à ses collaborateurs. Chacun chez soi, on ne se rend pas compte des difficultés rencontrées par ses collègues. Nous avons, à mon sens, une vision individuelle et non une vision d’ensemble. Du moins, c’est le sentiment que j’en ai à ce jour. Au sein de chaque entreprise se jouent des relations et des enjeux de pouvoirs cependant la distance nous empêche de prendre “rapidement” connaissance de cela au risque de compliquer notre intégration. Ce n’est finalement qu’après plus de six semaines de stage que ces relations ont commencées à s’éclaircir pour moi…
En somme, le fait d’avoir vécu cette situation et de travailler à trouver des solutions avec ma tutrice me permet d’apprendre. Comme on dit, c’est en forgeant qu’on devient forgeron.
Le mot de la fin…
Chaque journée de stage dans ce contexte me permet d’apprendre. Certes d’un point de vue professionnel, mais également d’un point de vue personnel. Ainsi, le Covid me permettra de devenir une meilleure manageuse pour demain.
Chose à part Juliette, j’ai tâché de bien prendre en compte vos retours et d’être d’autant plus vigilante sur l’orthographe.
Belle écriture, encore qq fautes….