Bilan après 4 mois passé chez Michelin
Quatre mois se sont écoulés depuis mon arrivée au siège des Carmes à Clermont-Ferrand, au sein de l’équipe customer experience management (CEM) de la ligne business transport longue distance. Quatre mois où j’aurais beaucoup appris autant au niveau des compétences métiers que comportementales.
C’est l’heure du bilan ! Cette première expérience au sein d’un grand groupe a été très positive et je n’en retirerais que du positif malgré un contexte de travail à distance auquel je ne m’habituerais décidément jamais à 100%. L’exigence au quotidien et les responsabilités qui m’ont été confiées m’ont donné la sensation de m’épanouir professionnellement. Quel dommage que de ne pas avoir l’opportunité de poursuivre l’aventure chez Michelin !
Mon rôle : chef de projet, une belle découverte
En venant chez Michelin, en plus de sauter le pas vers un grand groupe après n’avoir évolué que dans des petites structures, j’ai aussi découvert une nouvelle mission, celle de chef de projet digital. Auparavant, chez Kosmoss, lors de mon stage de M1, on m’avait cantonné à un rôle opérationnel d’assistant brand marketing, où j’ai appris de nombreuses choses, mais en restant en retrait, sans contacts directs avec les clients de l’agence. Mes missions étaient alors très opérationnelles, se limitant à de la production de contenus et du community management. Je ne m’étais pas pleinement senti à l’aise dans ce rôle au sein de cette agence, je ne souhaitais pas revenir à la fin de mon expérience de 7 mois chez Kosmoss. Chez Michelin en revanche, j’ai trouvé tout autre chose. Un poste avec plus de responsabilités, une meilleure considération et avec le recul, une mission qui me convient beaucoup mieux. Au bout d’un mois, j’avais déjà la sensation de faire partie intégrante de l’équipe. Mon stage a commencé sur les chapeaux de roue, mon arrivée correspondait au lancement de la préparation du premier magazine digital Michelin For My Business, je n’ai pas eu le temps de commencer en douceur. L’ambition non dissimulée du projet de dimension Européenne, reconnecter la marque Michelin avec les petites flottes de transport en créant des contenus utiles et engageants m’a tout de suite séduit.
Un environnement international et extrêmemement stimulant
Un bel apprentissage
La collaboration entre Insign et Michelin démarrait tout juste, alors il a fallu optimiser la collaboration entre nous, m’acculturer à l’univers du pneumatique en même temps que l’agence, mettre en place les processus de création et de validation des assets (social media, podcast, articles, newsletters, etc…). Mais mon travail ne s’arrête pas à la supervision de l’agence. Une fois les assets reçu, il faut planifier le déploiement, faire traduire les assets produits par l’agence en anglais dans quatre langues différentes, faire décliner les vidéos, visuels, s’assurer que les pays utilisent ces contenus et contribuent à faire de l’initiative un succès. J’ai aussi régulièrement aidé mon tuteur Stéphane à « vendre » le projet en interne auprès des entités Michelin (Michelin France, Michelin UK, etc.) et de notre service. Le rôle de « chef d’orchestre » du chef de projet digital a été une belle découverte, et m’a beaucoup plus plu qu’un rôle opérationnel de production de contenu. Je me suis découvert à ma propre surprise de bonnes capacités d’organisation, j’ai développé mon leadership et ai su répondre aux attentes de mon manager Stéphane, qui bien qu’exigeant au quotidien m’a accordé une confiance et une autonomie qui m’ont fait progresser. L’environnement de travail que procure une très grande entreprise comme Michelin est également très riche culturellement. Je parle avec des interlocuteurs Anglophones et Germanophones chaque semaine, chose que j’apprécie énormément.
Les points négatifs
Rien n’est parfait, bien évidemment, si je retiendrais beaucoup de positif de mon aventure chez Michelin, j’aurais évidemment découvert les lourdeurs d’une grande structure. À vrai dire, je ne réalisais pas pourquoi de grandes entreprises comme Michelin avait besoin de dépenser des budgets considérables d’accompagnements auprès d’agences comme Insign. La lourdeur hiérarchique et administrative inhérente aux grandes structures est un frein que j’ai connu dans mes missions. Les processus de validation légaux, d’approbation de la hiérarchie et du service de communication centrale qui supervise les différentes LB rendent compliquées et lentes les initiatives individuelles. L’agilité fait cruellement défaut à ces grandes entreprises, et on peut parfois se sentir bridé dans son travail.
Conclusion
Malheureusement, mon parcours chez Michelin se terminera à l’issue de ce stage. Une conclusion que je regrette beaucoup. Malheureusement, la politique de recrutement interne du groupe oblige aux jeunes diplômés à postuler d’abord à un poste de commercial pendant plusieurs années avant d’avoir une chance d’occuper un poste dans un domaine de la communication ou du marketing. Une voie que je ne souhaite pas suivre. J’aurais adoré poursuivre ma mission chez Michelin. Je vais donc commencer à chercher du travail ailleurs, j’aimerais réussir à trouver un poste qui me permette de m’épanouir dans un domaine qui m’attire comme l’automobile ou l’outdoor par exemple, et chez l’annonceur dans le meilleur des mondes.
Enfin, je tenais à souhaiter bonne fin de stage à toutes et à tous et tout le meilleur pour la suite ;) !
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Bravo également pour ce bilan, bien complet, bien rédigé, précis à l’image de ton blog qui a connu quelques faiblesses mais globalement a toujours été de bonne qualité avec cette capacité forte d’analyse que tu as su apporter. Une belle valeur ajoutée. La suite va s’écrire sans problème pour toi, restons en contact pour tes recherches dans le milieu de l’outdoor. J’ai notamment une connaissance qui recherche de l’aide à Lyon en marketing digital x outdoor.